Wednesday 2 December 2015

Les changements climatiques et le problème hydrique - Différentes façons de gérer le problème de l'eau dans le monde



par José Jara (Argentine), Giulia Motta Zanin (Italie) - Youth Reporter Agency
Traduit de l'italien par
Mariella Foscheri

 

La prise de conscience que l'adaptation au changement climatique est devenue une nécessité est toujours plus urgente. Certaines réalités sont plus fragiles que d'autres en ce qui concerne l'impact environnemental, elles sont plus touchées par des précipitations extrêmes, par la sécheresse, ou par l’élévation du niveau de la mer ou par les inondations.

Pour mieux comprendre de quoi on parle, il peut être utile de rapporter les paroles prononcées au COP21 par les représentants des trois villes: Amman (Jordanie), Sao Paulo (Brésil) et Stockholm (Suède). Il s’agit de réalités très différentes, mais qui partagent l'appartenance aux «C40 Cities», un réseau de 82 villes qui travaillent ensemble pour mieux gérer les changements climatiques.


Le sénateur Akel Biltaji, d'Amman, se référant à la dernière inondation qui a frappé la ville en 2014, a déclaré: '' Nous avons eu la plus forte densité de pluies dans le plus court laps de temps sur la même zone. Les opérations de drainage de l'eau ont bien marché, mais le volume d’eau qui est pénétré était excessif. Le Coran dit: « Dieu a tout créé dans les bonnes proportions » ce qui signifie qu'il devrait y avoir un équilibre, mais c’est uniquement nous, les êtres humains qui avons brisé cet équilibre. Comment pouvons-nous nous préparer à faire face à de telles catastrophes? Malheureusement, il n'y a pas de solutions parce que le temps est imprévisible. "

Le représentant du Brésil, Joao R. Capobianco, a parlé d’un système de production de l’eau pour régler le problème de la sécheresse à Sao Paulo. Joao R. Capobianco a déclaré que « l'eau est un bien de première nécessité, donc un droit inaliénable pour l’homme, non une marchandise »

La ville de Sao Paulo a décidé de créer une société de gestion de l'eau afin d'assurer la sécurité d'approvisionnement. Les objectifs que cette société s’est donnée sont: de travailler dur avec détermination pour résoudre le problème de la disponibilité de l'eau, de proposer des débats publics sur la question et de promouvoir le dialogue entre les secteurs public et privé.
Les piliers sur lesquels devrait être fondée la compagnie pour la gestion de l'eau devraient être essentiellement trois: l'eau est un droit, tous les gouvernements doivent partager la responsabilité et les ressources hydriques doivent être récupérées et protégées.

En ce qui concerne la crise de l'eau, la sècheresse n’est pas le seul problème, il y en a d'autres non moins importants, tels que la dégradation des ressources en eau, l'augmentation de la pollution, l’insuffisante efficacité des autorités ... et cela pourrait devenir un cercle vicieux duquel il est difficile de sortir, a conclu Joao R. Capobianco.



Enfin, Gustaf Landhal a abordé le cas de la ville de Stockholm, en déclarant que "Stockholm est construite sur l'eau." Le département du développement et de la gestion de l'eau a donc pris en main le problème des inondations, depuis sa naissance. L’élévation du niveau des mers et les fortes précipitations ont mené par conséquent à inventer de nouveaux systèmes de régulation des eaux.

En même temps, la ville de Stockholm est en train de développer des services écosystémiques pour une meilleure adaptation aux changements climatiques.

La végétation joue un rôle important car elle contribue à augmenter la sensation de bien-être et elle peut aussi contribuer à réduire les inondations.



Amman, Sao Paulo et Stockholm sont parmi les méga villes, celles qui représentent le 11% de la population mondiale et le 25% du PIB global.



Mandy Ikert, chef du programme de gestion du problème hydrique dans le cadre de l’association « C40 Cities » présente quelques données sur l’impact au milieu ambiant pour ce qui concerne les changements climatiques. 98% des adhérents au C40 affirment que les changements climatiques peuvent être considérés comme un grand risque.

Les inondations sont le problème commun à toutes les villes adhérentes mais entre elles, plus du 70% déclarent être en mesure de pouvoir anticiper le risque lié à l’approvisionnement hydrique sur le court ou sur le long terme.

En parlant des action d’adaptation, 90% des adhérents sont engagés dans plus de 1000 actions comme par exemple : la carte des inondations et la construction de barrières de protection

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